La Dre Gina Agarwal a récemment publié un commentaire dans la Revue Canadienne de Santé Publique démontrant comment les personnes âgées qui vivent dans des logements sociaux sont particulièrement à risque d’une recrudescence de la COVID-19. 83 % des personnes âgées qui vivent dans des logements sociaux en Ontario déclarent avoir au moins une maladie chronique, ce qui les expose à un risque plus élevé de subir les pires conséquences résultant de la COVID-19. Elles sont également confrontées à des difficultés pour accéder aux besoins de base, aux informations sur la santé et aux soins de santé, en particulier avec le passage de nombreux services à des plateformes virtuelles à cause de la pandémie. Les logements sociaux ont tendance à regrouper les personnes âgées dans des immeubles d’appartements partagés, ce qui cause un plus grand risque d’être exposé au COVID dans les espaces communs. Enfin, il y a beaucoup de mouvements à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments parce que les résidents partent pour répondre à leurs besoins de base et que les personnes qui offrent du soutien entrent dans les bâtiments sans subir de test de dépistage (par exemple, les préposés aux services de soutien à la personne, les livreurs d’épicerie ou de pharmacie). Ces facteurs exposent les immeubles de logements sociaux où vivent les personnes âgées à un risque élevé d’épidémie de COVID-19.
Entre autres mesures, la mise en œuvre de la PC@clinique virtuelle a le potentiel de protéger les personnes âgées qui vivent dans des logements sociaux des effets négatifs de la COVID-19. En donnant aux personnes âgées les moyens de gérer les maladies chroniques, en fournissant une éducation sur la santé et en améliorant l’accès aux soins de santé, la PC@clinique virtuelle peut aider les personnes âgées qui vivent dans des logements sociaux à réduire leur risque de subir les conséquences négatives liées à la COVID-19.
Revue Canadienne de Santé Publique. 2021. URL: https://doi.org/10.17269/s41997-020-00462-8